A la fin du billet précédent, nous étions restés en présence d'une dizaine de grammes de vie emplumée, pour qui la survie ne va pas de soi par ce froid engourdissant.
L'espèce a beau être sédentaire chez nous, il s'agit quand même d'un insectivore plus ou moins strict et la mortalité risque d'être élevée cet hiver.
Mais que font les autres espèces, où sont-ils ?
Après plus d'une heure de marche, j'apercevrai enfin cette troupe de Pinsons des arbres regroupés sur des hautes herbes qui semblent encore leur offrir une provision de graines appréciable.
Il s'agit d'un groupe de mâles : vous le savez, en dehors de la période de reproduction, les sexes vivent séparément, ce qui a valu à l'espèce le nom de coelebs (célibataire).
A voir ces oiseaux si préoccupés de leur survie, on imagine difficilement qu'à partir du mois prochain déjà ils commenceront à chanter à tue-tête. Au diable le célibat !
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