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dimanche 7 septembre 2008

Pipit

Bravo à ceux qui ont reconnu qu'il s'agissait d'un Pipit.

Restait à déterminer l'espèce. Logiquement, on aurait pu s'attendre vu l'endroit au Pipit maritime mais ceux qui ont lu attentivement le texte d'introduction ont écarté cette hypothèse. Le Pipit maritime est par ailleurs plus sombre et possède des pattes noires. Restaient principalement le Pipit des arbres que l'on pouvait écarter en cette saison (juillet)en fonction de l'habitat (je sais, la bruyère est un arbuste.....) et notre bon vieux Pipit farlouse Anthus pratensis, qui était finalement bien l'espèce à reconnaître.

J'en connais qui vont finir par apprécier l'huile de foie de morue !

jeudi 28 août 2008

Pannes

Salut et merci pour vos chouettes commentaires.

Oui, comme le suggère Foise, j'ai été un peu en panne(s) ces derniers temps : problèmes de connexion ADSL tout d'abord, panne d'inspiration ensuite. Pour le reste, tout va bien , merci.

Je vais terminer le récit de mon séjour armoricain en vous emmenant une fois encore sur le site du Cap Fréhel, où nous rencontrerons un piaf qu'on ne s'attend pas forcément à trouver si près de la mer.

La Pointe du Jas et ses falaises....

La mer et les rochers : mais que demande le peuple ?

Et la lande, toujours recommencée....


Voici notre bestiole, cantonnée sur un pied de bruyère.



Le même, vu de dos ...


Voyons cela d'un peu plus près.



Il ne lui manque que la parole.

Le nom de cet oiseau ?
J'ai bien envie de vous demander si vous le connaissez....

vendredi 15 août 2008

La nouvelle garzette

Bravo à Jaime !

Il est le premier à avoir identifié l'espèce à laquelle appartient notre ami Gwenn et devient incontestablement le grand gagnant de notre jeu-concours. A ce titre, il obtient gratuitement le droit d'absorber une grande gorgée d'huile de foie de morue qui lui fera le plus grand bien.

N'hésitez pas à visiter son blog, toujours passionnant avec ses nombreuses digiscopies d'oiseaux : http://gcrespo.club.fr/dotclear/index.php

Cornus fait deuxième et gagne une demi-cuiller : il a donné la bonne réponse, montrant ainsi ses progrès remarquables en ornithologie virtuelle.

Mais au fond, me direz-vous, quelle était la bonne réponse ?

Gwenn est bien sûr un Goéland brun Larus graellsii reconnaissable notamment à ses belles pattes jaunes.

Aujourd'hui, je vous propose une nouvelle petite excursion autour de la Baie de la Fresnaye. Point de départ : Port à la Duc, non loin de Pléboulle.

Ne me dites pas que vous ignorez où se trouve Pléboulle, ce bourg incontournable qui n'est pas loin de proposer au touriste au moins une crêperie et même une mairie pour satisfaire sa nombreuse clientèle.






Au début de la promenade, une Aigrette garzette n'hésite pas à se mouiller pour débusquer le moindre animalcule présent dans l'eau saumâtre de l'étang.

Chemin faisant, nous aurons l'occasion d'observer plusieurs oiseaux dans la campagne environnante : la Tourterelle des bois est bien présente mais, hélas, je ne fus pas assez prompt à brandir mon appareil numérique pour immortaliser et flickeriser cette rencontre.
Il faudra donc nous contenter d'une photo médiocre de ce Chardonneret élégant à l'antenne mais, comme disait Raymond Poulidor, je ferai mieux la prochaine fois.
En cours de route, nous essuierons plusieurs
averses typiquement armoricaines.
De retour à notre point de départ, nous retrouvons notre aigrette que l'humidité ne dérange pas.


Elle s'affaire toujours à traquer l'animalcule qui la trouve toujours aussi saumâtre (je parle bien sûr de l'eau de l'étang).

Quant au Tadorne de Belon, sa technique de pêche s'apparente plutôt à la politique de l'autruche dans sa variante adaptée aux climats humides.

Je vous dis ça en toute humilité et je cours me sécher.

A bientôt pour d'autres intempéries.

lundi 4 août 2008

Pérégrinations armorico-goélanesques (suite)


Hello ! Que diriez-vous d'une petite promenade au départ du Fort -la-Latte?

Cette forteresse a été créée pour combattre les flottes anglaises qui attaquaient Saint-Malo.

En effet, la pointe de la Latte est située à l'entrée de la Baie de la Fresnaye, baie tranquille où les bateaux brittaniques se regroupaient avant de mettre le feu à Saint-Malo. Le fort, avec ses canons, permettait de contrôler les allées et venues vers la baie.

Ainsi, fini pour les Grands-Bretons de mouiller impunément dans la Fresnaye et de guerroyer dans Saint-Malo.





De Fort-la-Latte, il est aisé de gagner le Cap Fréhel en côtoyant la falaise.
D'ici, la vue est superbe sur l'anse des Sévignés.



C'est à nouveau l'occasion de parcourir la magnifique lande et sa végétation si particulière.

Chemin faisant, nous apercevrons pas mal d'espèces d'oiseaux intéressantes : Traquet motteux, Tarier pâtre, Hirondelle de fenêtre (qui nidifie dans la falaise), Rougequeue noir et, surtout, la Fauvette pitchou que ce belge de Gem n'a jamais l'occasion d'observer à ses latitudes trop septentrionales.

L'observation fut un peu trop brève pour réussir à vous en ramener des photos. Il faudra donc vous contenter de la Fauvette grisette, aussi très présente. Bien plus commune certes mais aussi plus collaborante.






Nous approchons du Cap Fréhel et de ses nombreux visiteurs.


Les colonies de Goélands argentés donnent à cet endroit une ambiance sonore typiquement marine.





Le Goéland marin est aussi bien présent, bien que moins nombreux. Ici, ça rigole moins : c'est un redoutable prédateur. Faut pas laisser ses jeunes ou ses oeufs traîner.



Voici l'îlot de la Fauconnière.




Petite question : avez-vous identifié à quelle espèce j'appartiens ? Facile : je ne suis ni marin ni argenté, ça limite le choix.

Une cuiller d'huile de foie de morue pour le gagnant de cette énigme !

A bientôt,

GWENN.

vendredi 25 juillet 2008

L'Armorique, l'Armorique....

Hello ! Vous me reconnaissez ? C'est Gwenn.


Finalement, je me demande si Françoise n'aurait pas raison : peut-être que Gem a changé d'appareil photo. Faudra que je lui demande.

Bon, pas de temps à perdre. Aujourd'hui, je vous présente un autre coin moins connu du Pays de Fréhel, du côté de la Baie de la Fresnaye.






Nous voici devant le petit port de plaisance de Port Saint Géran. D'ici, nous empruntons le GR34, le fameux "sentier des douaniers" sur un parcours en sous-bois.

Le chemin est parfois escarpé. Rien de tel alors qu'une petite chanson pour nous donner du courage. Tous ensemble : "L'Armorique, l'Armorique ...." (air bien connu popularisé par Joe Dassin).


Damned ! un Crache-sang !

Je pourrais n'en faire qu'un bouchée mais je m'en abstiendrai, non pas pour de quelconques motifs religieux, mais par respect pour les âmes sensibles entomophiles qui parcourent ce blog par milliers.

Le Fragon piquant, avec ses rameaux épineux et ses baies rouges, est particulièrement abondant le long de notre sentier.


Nos efforts sont récompensés : nous débouchons sur une petite plage quasi déserte : la plage de Château Serein.

N'en parlez à personne : que tout ceci reste entre nous.




En tout cas, l'endroit semble plaire au chien de Gem.



A très bientôt pour d'autres balades armorico-goélanesques.


dimanche 20 juillet 2008

Gwenn


Salut! Je suis Gwenn, le goéland breton...

Gem est très occupé en ce moment et il m'a demandé de vous accompagner pour une balade à travers les landes et les côtes rocheuses autour de Plévenon (cliquez sur le nom du patelin pour situer l'endroit - moi, je n'y arrive pas à cause de mes foutues pattes palmées).

Je vous propose une première mise en jambes qui nous permettra de découvrir les vastes landes qui contribuent au caractère sauvage du site du Cap Fréhel (si l'on fait abstraction des nombreux bipèdes qui fréquentent l'endroit en cette saison : partir tôt le matin ou par temps maussade, c'est-à-dire presque chaque jour cet été).


D'ici, on aperçoit les phares du Cap (l'ancien et le nouveau).


Cette lande, remarquablement restaurée et préservée, s'étend sur 400 hectares et est composée notamment d'Ajonc et de bruyères (au moins 4 espèces différentes).



Ci-dessus, vous avez une vue sur la Pointe du Jas, où nidifie mon copain le Fulmar boréal. Attention, il ne fait pas partie de ma famille, ce n'est pas un Laridé, mais nous entretenons des rapports généralement corrects.





Tiens ! un collègue....

Regardons quand même où nous mettons les pieds. La végétation est très diversifiée sur cette lande mais ça ne m'intéresse que modérément : il faudrait que j'aie vraiment très faim.






Bien, je suis heureux d'avoir fait votre connaissance. Vous m'avez l'air plutôt sympathiques : je vous guiderai avec plaisir dans d'autres endroits de ce coin de Bretagne que je connais comme ma poche.

Qui a dit que les goélands n'avaient pas de poches ? Qui ?

mercredi 16 juillet 2008

CAP ! .....

Suivez mon regard.....

C'est par là .....

jeudi 3 janvier 2008

Vacances qu'on part ?

Pour aider à supporter la grisaille actuelle, j'ai placé (voir colonne de gauche ci-contre) un aperçu de quelques photos prises cet été dans les Côtes d'Armor.

J'ai consacré quelques billets à ce séjour armoricain - voir archives de juillet 2007.

lundi 10 septembre 2007

La croisière s'amuse

J2 de notre mini-transatlantique.

Après une nuit bercée par une houle molle suivie d'un respectable et roboratif breakfast , il est temps de gagner le pont du ferry, équipés de nos instruments d'optique les plus sophistiqués.
Les choses sérieuses ne devraient plus tarder.
Nous avons quitté la Grande-Bretagne pour nous rapprocher de l'autre, certes moins grande mais néanmoins chargée de souvenirs estivaux et mytilicoles.

Déjà les fous sont parmi nous. Non, notre "Pride of Bilbao" n'est pas une réplique de la nef des fous : je veux bien sûr parler des Fous de Bassan, que nous observons par centaines.




Le Fulmar boréal (encore lui!) est également bien présent.


Observations fort intéressantes mais dont ne sauraient se contenter les centaines de passagers venus faire la "croisière des baleines".

Tout le monde ne le sait pas, mais le Golfe de Gascogne est l'un des endroits au monde où il est possible d'observer le plus grand nombre d'espèces différentes de cétacés.


Les gigantesques mammifères marins apprécient les grands fonds riches en plancton. Dans la partie sud du Golfe, le plateau continental descend brutalement jusqu'à plus de 4000 mètres de profondeur : merveilleux pour les rorquals (ne conviendrait-il pas d'écrire "rorquaux"? passez-moi mon Robert) et autres cachalots.
Pour l'heure, nous avons à peine dépassé Ouessant (paradis des "cocheurs") et le spectacle d'une mer calme et monotone n'inspire nulle extase.

Mais voici que tout s'agite : entourant notre nef, nageant et sautant frénétiquement, un groupe important de dauphins communs nous sort de la torpeur où nous risquions de sombrer. Il y a des adultes et des jeunes, plusieurs dizaines, c'est hallucinant. C'est la folie chez les homo sapiens présents sur le pont. Les fous ne sont pas ceux qu'on croyait.


Impossible d'évaluer combien de temps a duré ce spectacle, tant l'émotion et la communion furent fortes. Plusieurs minutes, assurément....

A présent, le calme est revenu : chacun reprend son souffle et commente cette apparition à la fois attendue et stupéfiante. Ces animaux étaient presqu'à portée de la main (façon de parler : on n'est pas dans un delphnarium et on n'imagine même plus, après cette scène, que de tels endroits puissent exister).

La croisière se poursuit, nous permettant d'apercervoir pas mal d'oiseaux pélagiques (ça n'a rien à voir avec leur pelage : consultez Robert) : Océanite tempête, Labbe parasite, Grand labbe, Puffin des Baléares. Il s'agit souvent d'observations assez lointaines.


Nous sommes en milieu d'après-midi et nous approchons des zones abyssales.


Soudain, quelque chose se passe. Blow !!!!

vendredi 10 août 2007

L'Armor, toujours l'Armor...

Je vais, à regret, terminer le récit de mes pérégrinations armoricaines en vous présentant quelques souvenirs visuels d'une excursion vers la Pointe de Plouha, haute de 104 mètres.

La promenade commence près de la plage du Palus, où des crêperies vous proposent ...devinez quoi?




A droite du dernier restaurant, il s'agit d'escalader un nombre considérable de marches d'escalier pour gravir la falaise et regagner notre sentier de douanier préféré (ah! ce GR 34....). Chemin faisant parmi les fougères et les ajoncs, on parvient à un point de vue d'où l'on embrasse, outre la Pointe de Plouha susmentionnée (ça fait un peu mal...), la Baie de Saint-Brieuc et même, au loin, Bréhat .





Un banc judicieusement disposé vous permet de reposer vos membres endoloris.


Mais il est déjà temps de reprendre notre courage à deux mains et notre GR de l'autre.

Nous éloignant un peu de la côte, notre promenade se poursuit par la traversée de bourgs aux consonances bien bretonnantes : Kertanguy (peuplé d'étudiants attardés?), Kerlatoux (berceau probable de la pastille Pulmoll), Kerouziel...Jusqu'à notre escalier initial que nous dévalons salués par le chant du Bruant jaune.

Je ne voudrais pas terminer cette saga armoricaine sans rendre un dernier hommage à deux corporations sans lesquelles le patrimoine breton ne serait pas ce qu'il est. Je veux bien sûr parler des mytiliculteurs (voir message précédent) et des douaniers.

Car sans douaniers il n'y aurait jamais eu ce sentier de douaniers offrant à chaque pas ces vues inoubliables sur la mer rocheuse bordée d'une côte d'émeraude (c'est l'inverse : c'est l'émotion).


Le grand Rimbaud lui-même a consacré un texte aux Douaniers (qu'il appelle "les Soldats des Traités").


En voici quelques vers :


"Quand l'ombre bave aux bois comme un mufle de vache,
Ils s'en vont, amenant leurs dogues à l'attache,
Exercer nuitamment leurs terribles gaîtés !
..............

Quand sa sérénité s'approche des jeunesses,
Le Douanier se tient aux appas contrôlés !
Enfer aux Délinquants que sa paume a frôlés ! "


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