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dimanche 19 juillet 2009

Brabançonne 2009

A l'approche de notre fête nationale, je vous propose de délaisser un peu l'île de Crète pour une nouvelle petite balade belge, brabançonne et wallonne, dans les environs d'Ophain-Bois-Seigneur-Isaac.
Je vous le concède, le nom de ce patelin ne fait pas dans la simplicité.


Première rencontre, dans la (très) petite réserve naturelle du Bois du Drape : une Gallinule poule-d'eau presqu'immobile au bord de la mare principale.



Parmi les végétaux typiques qui prospèrent dans les endroits humides à cette saison, voici l'Epilobe hérissé, dont je vous propose, délaissant votre pudeur coutumière, d'admirer les organes reproducteurs.


La plante suivante est notre seule orchidée commune : il s'agit de l'Epipactis à larges feuilles.

L'exemplaire photographié ici n'est pas encore fleuri.

Chemin faisant, nous traversons un chemin encaissé dont le versant ensoleillé est fréquenté par de nombreux papillons. J'ai réussi à capter cette piéride butinant une fleur de ronce dans un rayon de soleil responsable d'une sur-exposition dont je vous prie de ne pas me tenir rigueur.
Piéride de la rave ?...

jeudi 30 avril 2009

Le Maianthème à deux feuilles


Nos pas nous ont mené le long d'un talus en lisière de bois où croissent diverses plantes typiques de ces milieux : le Muguet, le Sceau-de-Salomon ainsi que le Maianthème à deux feuilles Maianthemum bifolium, représenté sur ces deux photos.

Cette petite liliacée n'est pas encore tout-à-fait fleurie. Elle s'épanouit discrètement en mai-juin.
Comme son nom l'indique, elle ne porte que deux feuilles disposées de manière alterne le long de la tige. Le Maianthème est facilement reconnaissable à la forme de ses feuilles en coeur.
Plus tard dans la saison apparaîtront les fruits, de petites baies rouges semblables à celles du muguet.
Sur la photo du haut, vous remarquez d'ailleurs que la plante forme des colonies en compagnie du Muguet Convallaria majalis.
Bon Premier Mai !

dimanche 19 avril 2009

Pyracantha

Merci à mes chers lecteurs qui me sont venus en aide dans l'identification de l'arbrisseau présenté dans le billet précédent et, en particulier à Eric et Earlybird qui m'ont mis sur la voie du Pyracantha.

Je crois en effet que c'est sans doute la bonne solution, vu notamment la présence d'épines peu nombreuses mais vigoureuses le long des branches.

Vu que l'arbuste a l'air de se plaire, je ne vais pas le contrarier et je serai attentif à son développement. S'il fleurit prochainement, je ne manquerai pas de vous présenter quelques photos de sa floraison pour confirmer le diagnostic.

C'est une espèce cultivée mais, comme elle semble appréciée des oiseaux puisqu'ils vont jusqu'à la semer sous leur mangeoire, je ne vois pas pourquoi je ne favoriserais pas son installation dans mon miniscule jardin.

Encore merci pour votre aide.

vendredi 17 avril 2009

Arbuste à identifier

J'ai remarqué depuis le printemps dernier qu'un arbrisseau à feuilles persistantes poussait spontanément dans mon jardinet. Sans doute un semis par l'intermédiaire des oiseaux qui fréquentent la mangeoire.


Cet arbuste, qui doit être âgé d'un ou deux ans maximum, a atteint une hauteur d'environ un mètre. Il n'a pas encore donné de fleurs ni de fruits et j'avoue que je n'ai aucune idée de l'espèce à laquelle il appartient. Peut-être un Daphné?

Je joins quelques photos de son état actuel. L'un ou l'une d'entre vous aurait-il (elle) une idée ?
S'agit-il d'une espèce ou variété cultivée ?
Merci d'avance de vos avis. Je sais que ce n'est pas facile, vu le peu d'indices que je vous donne mais certains de mes lecteurs sont doués (suivez mon regard).

Bon week-end.

vendredi 25 juillet 2008

L'Armorique, l'Armorique....

Hello ! Vous me reconnaissez ? C'est Gwenn.


Finalement, je me demande si Françoise n'aurait pas raison : peut-être que Gem a changé d'appareil photo. Faudra que je lui demande.

Bon, pas de temps à perdre. Aujourd'hui, je vous présente un autre coin moins connu du Pays de Fréhel, du côté de la Baie de la Fresnaye.






Nous voici devant le petit port de plaisance de Port Saint Géran. D'ici, nous empruntons le GR34, le fameux "sentier des douaniers" sur un parcours en sous-bois.

Le chemin est parfois escarpé. Rien de tel alors qu'une petite chanson pour nous donner du courage. Tous ensemble : "L'Armorique, l'Armorique ...." (air bien connu popularisé par Joe Dassin).


Damned ! un Crache-sang !

Je pourrais n'en faire qu'un bouchée mais je m'en abstiendrai, non pas pour de quelconques motifs religieux, mais par respect pour les âmes sensibles entomophiles qui parcourent ce blog par milliers.

Le Fragon piquant, avec ses rameaux épineux et ses baies rouges, est particulièrement abondant le long de notre sentier.


Nos efforts sont récompensés : nous débouchons sur une petite plage quasi déserte : la plage de Château Serein.

N'en parlez à personne : que tout ceci reste entre nous.




En tout cas, l'endroit semble plaire au chien de Gem.



A très bientôt pour d'autres balades armorico-goélanesques.


lundi 16 juin 2008

Balade post-industrielle

Suite de notre balade autour de la friche industrielle des anciennes verreries de Fauquez.
Balade post-industrielle ? Peut-être pas définitivement : le site semble prêt à accueillir de nouvelles activités de services...

Pour l'instant, seule une colonie de gitans occupe parfois temporairement mais spectaculairement les lieux.


Comme souvent, les désirs du naturaliste et ceux des "aménageurs" sont difficiles à concilier : nous aimerions conserver cette belle friche qui a été reconquise en quelques années par une faune et une flore bien diversifiées, preuve que la nature s'adapte aux modifications du milieu quand on lui en laisse le temps et l'occasion.
J'espère qu'une solution équilibrée sera trouvée qui préserve au moins partiellement cet habitat où la Rousserolle verderolle nous offre chaque printemps son concert généreux.

La Consoude officinale fait partie des espèces végétales abondantes à cet endroit.

De même que le Chardon crépu Carduus crispus. Notons au passage que cette astéracée appartient au genre Carduus, qui désigne le véritable chardon, alors que dans le langage commun on a ausi tendance à nommer "chardon" les plantes qui appartiennent au genre Cirsium (Cirse).

Deux espèces de Réséda sont aussi présentes sur le site.

Le Bouvreuil pivoine Pyrrhula Pyrrhula s'est bien montré à nous : un couple est cantonné dans les environs. Voici une photo un peu furtive du mâle prise au travers des branches.



Quant à ce bel insecte bien musclé, qui le reconnaîtra ?

La balade s'est terminée par la traversée du Bois des rocs, avec ses roches éruptives......

et sa mystérieuse table des sorcières......

Les plus gourmands se retrouvèrent ensuite pour la désormais traditionnelle dégustation de crêpes à la Chapelle de verre.

dimanche 4 mai 2008

Euphorbe épurge

Bravo !

Il s'agissait bien de Euphorbia lathyris, alias Euphorbe épurge (Kruisbladige wolfsmelk - ça ne s'invente pas, mon cher Wolf !).


Une euphorbe, certes : mais encore fallait-il trouver la bonne puisque, dans notre flore de Belgique on ne mentionne pas moins de 15 espèces dans le genre Euphorbia (je vous passe les sous-espèces, etc...).


L'Euphorbe épurge est une plante de grande taille (facilement un mètre au garrot), aux feuilles opposées. Elle n'appartient pas à notre flore d'origine, mais est cultivée dans les jardins à cause de sa réputation (apparemment surfaite) selon laquelle elle chasserait les taupes.


Elle s'est propagée dans des endroits incultes (bords des chemins, ballast des voies ferrées,...). La photo que vous voyez a été prise dans une friche industrielle. Signalons encore qu'elle affectionne les sols calcaires.
Voilà pour cette belle euphorbiacée.


Puisque la formule est amusante, je vous proposerai bientôt une autre espèce à identifier, mais cette fois dans le domaine "ornitho".


Bonne semaine à tous, après ce splendide week-end ensoleillé.

vendredi 2 mai 2008

Remue-méninge

Une petite "photo-mystère" pour nous occuper l'esprit au cours de ce long week-end.


Nous quittons pour une fois le monde des emplumés.

Voici une plante photographiée il y a un peu plus d'une semaine.

Qui peut mettre un nom (français, ou latin, ou les deux) sur ce végétal ?


Je précise que c'est une question en principe facile, qui ne comporte pas de piège cette fois...

J'attends vos réponses, bonnes ou mauvaises.....

lundi 24 mars 2008

Sous le regard du lion

En cette saison, c'est le moment idéal pour assister à un spectacle prestigieux tel que seule la nature peut nous procurer.

Je veux parler du vol nuptial du Vanneau huppé Vannellus vannellus (Kievit - Northern Lapwing).

Profitant d'une accalmie entre deux giboulées, j'ai un peu arpenté ce week-end la plaine qui s'étend au pied de la butte du lion de Waterloo.




Assez rapidement, à l'audition du chant si caractéristique, je compris que je n'étais pas sorti pour rien.



Les mâles réalisent des acrobaties aériennes surprenantes : vol sur le dos, loopings, basculant d'une aile sur l'autre.



Le Vanneau huppé est un limicole appartenant à la famille des Charadriidae (comme les pluviers, par ex.).


Dans nos régions, ils se reproduisent souvent dans les champs. Le nid est une simple dépression creusée au sol. Le nombre d'oeufs est de 4 en moyenne. Les jeunes (pulli) sont nidifuges, c'est-à-dire qu'ils sont capables de se déplacer en dehors du nid dès la naissance.


Leur mimétisme est remarquable : les pulli se confondent parfaitement avec le sol, ce qui leur permet souvent d'échapper aux prédateurs.



Le nom flamand de l'espèce évoque le cri le plus fréquent de l'animal : "kiwit !".

J'ai constaté que, sur le site visité, plusieurs vanneaux avaient déjà commencé à couver. Souhaitons-leur beaucoup de réussite et surtout de courage car les obstacles ne manqueront pas.
A commencer par les intempéries (il a bien neigé aujourd'hui), la prédation exercée par les corneilles et, enfin, la menace de récolte du champ par l'agriculteur avant que les jeunes ne soient complétement élevés.




Non loin de là, le couvent de Fichermont, où vécut une certaine Soeur Sourire, auteur d'une chanson qui fut longtemps numéro 1 aux hit-parades.




Les plus anciens se souviennent de cette époque où Dominique niquait...



Evoquons le printemps tout proche (même si l'hiver a repris l'offensive) avec le début de la floraison de cette haie de prunellier. Prunellier ? Pas si sûr : voir la discussion dans les commentaires de ce billet...




















dimanche 9 mars 2008

Druide nature.04

Bravo à ceux qui ont trouvé qu'il s'agissait de l'Anémone sylvie Anemone nemorosa, petite renonculacée fleurissant au début du printemps dans les bois, avant que la pousse des feuilles n'empêche la lumière de pénétrer le sous-bois.


Avouons que de plus près et avec les fleurs c'est nettement plus facile à identifier.


A la réflexion, il y avait moyen de confondre avec le feuillage d'une apiacée (ex-ombellifère) comme le Cerfeuil sauvage.

Pour terminer avec cette balade à Fauquez, voici la liste des espèces d'oiseaux observées (31 espèces) :

  • Canard colvert
  • Grand Cormoran
  • Héron cendré
  • Buse variable
  • Pigeon ramier
  • Tourterelle turque
  • Pic vert
  • Pic épeiche
  • Alouette des champs
  • Mésange à longue queue
  • Merle noir
  • Grive musicienne
  • Rougegorge familier
  • Etourneau sansonnet
  • Mésange nonnette
  • Mésange bleue
  • Mésange charbonnière
  • Grimpereau des jardins

  • Sitelle torchepot
  • Troglodyte mignon
  • Geai des chênes
  • Pie bavarde
  • Choucas des tours
  • Corneille noire
  • Accenteur mouchet
  • Moineau domestique

  • Bergeronnette des ruisseaux

  • Bergeronnette grise

  • Pinson des arbres

  • Tarin des aulnes
  • Bruant jaune

Aucune rareté (ce n'était pas le but...), mais quelques espèces sympathiques à observer en début de saison.

mardi 4 mars 2008

Druide nature.03

Après nous être pas mal attardés sur l'histoire locale et les phénomènes géologiques, nous redémarrons d'un bon pas, mûs par la soif de savoir et la perspective de déguster, in fine, d'excellentes crêpes.




C'est à ce moment que nous croisons Daniel et ses amis, beaucoup plus matinaux que nous, comme il sied à de véritables ornithos...




La Sitelle torchepot ne manque jamais de profiter des profondes crevasses de certains arbres pour y installer ses "forges" destinées à extraire l'amande de la noisette dont elle raffole (un seul "l", j'ai vérifié chez Robert).

Au sol, les progrès de la végétation sont bien visibles. La saison n'est pas en reste.


Je vais être un peu vache : qu'est-ce que c'est ?





Dans le prochain billet, je vous montre les fleurs, c'est promis...

L'humidité du lieu favorise l'installation des Carex.






La main caressante d'Emile, qui attire notre attention sur les différences entre la Jonquille et la Jacinthe des bois, pas encore fleurie.


Un coup d'oeil aussi à la belle Euphorbe des bois.

Pendant ce temps, la gent ailée n'est pas en reste.
Concert de mésanges : charbonnière, bleue, nonnette, à longue queue (je sais, ce n'est pas une vraie mésange....).


Nos oiseaux communs sédentaires sont déjà bien en voix : Troglodyte mignon, Pinson des arbres, Sitelle torchepot, Rougegorge familier, première Grive musicienne, encore timide.....



Signalons aussi l'observation d'un vol groupé de 4 Buses variables.
Voici la floraison hâtive du Prunus myrobolan Prunus cerasifera, arbuste naturalisé d'origine asiatique.




Soudain, le groupe des naturalistes du dimanche matin s'arrête comme un seul homme. Jumelles et longues-vues se tendent.....





Qu'ont-ils vu dans cet aulne? Approchons-nous.




Hélas, un méchant contre-jour ne permet pas de vous présenter une très bonne photo.


Trois oiseaux de petite taille, acrobates se délectant des akènes contenus dans les cônes de l'Aulne glutineux.

Ce sont bien sûr des Tarins des aulnes, que nous avons pu observer tout à loisir, d'autant plus que ces grâcieux passereaux quitteront bientôt nos régions pour regagner les forêts du nord et de l'est de l'Europe.


Après cette agréable rencontre, nous regagnons Fauquez en longeant le canal Bruxelles-Charleroi, en passant à proximité du site de l'ancien château des marquis de Fauquez, dont il ne reste plus le moindre vestige.

Nous terminons notre balade non sans une pensée émue pour Ambroise-Joseph et Arthur, nos deux inoubliables figures historiques.


Les plus gourmands s'attarderont encore à la Chapelle de verre, haut lieu de la crêpe artisanale, accompagnée bien sûr d'une bolée de cidre.



Rendez-vous le 1er juin à 9 heures pour une prochaine édition de cette balade, avec cette fois davantage d'oiseaux encore (les migrateurs seront parmi nous...).


Merci à Nadia et Thierry pour les photos.

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