vendredi 5 juin 2009

CRETE - dans les gorges d'AGIOFARANGO

Pendant cette semaine passée en Crète, nous séjournions dans le village de Kamilari, chez Georges Coupas.

Cette partie de l'île n'est pas (encore?) défigurée par le tourisme de masse, surtout en cette saison.

La Crète compte beaucoup de gorges intéressantes pour les amateurs de randonnées. Les plus célèbres et les plus fréquentées sont celles de Samaria (16 kms de long).
Non loin de Kamilari, il existe plusieurs gorges pittoresques, dont celles d'Agiofarango bien appréciées des promeneurs et des pratiquants de la varappe.

La route vers les gorges passe par le Monastère Moni Odigitrias. Non loin de là planent des Vautours fauves .

Après le monastère, la route se transforme en piste non recouverte que notre petite Panda de location affrontera vaillamment jusqu'au début de la randonnée, un peu avant l'entrée des gorges. Chose rare, un panneau (qui a déjà beaucoup souffert) présente le site.


C'est ici que nous laissons la Fiat au repos pour solliciter nos mollets.

Notre attention est tout de suite attirée par un arbre un peu étrange.

Il porte de nombreuses gousses, aussi longues que la main de Nadia. Après m'être un peu documenté, il doit s'agir du Caroubier Ceratonia siliqua. Ce végétal appartient à la famille des Fabacées (légumineuses) et est principalement exploité pour ses fruits, les caroubes, qui viennent à maturité lorsque les gousses deviennent brunes voire noires.

Les caroubes servent principalement à la nourriture du bétail; en alimentation humaine, elles sont surtout utilisées comme épaississant dans la confiserie et les crèmes glacées. Les graines du caroubier sont de forme et de poids très réguliers, ce qui explique qu'elles ont longtemps servi comme unité de poids. Elles ont d'ailleurs donné son nom au carat (du grec keration), unité de mesure bien connue.

La promenade dans les gorges consiste souvent à trouver son chemin au travers d'une véritable forêt de lauriers roses, qui ont envahi le lit du torrent déjà pratiquement asséché.




Le lieu est très aride, comme à peu près toute l'île.


Le maquis favorise la nidification de pas mal de passereaux, dont l'un des plus communs et des plus jolis est la Fauvette mélanocéphale - Sylvia melanocephala - Sardinian Warbler. Je sais que vous l'appréciez beaucoup.

L'individu représenté ici est un mâle chanteur bien caractéristique avec sa grosse tête à la calotte noire et son beau cercle oculaire rouge.

Pour une fauvette, on peut dire que l'espèce est peu farouche et se laisse parfois bien observer.


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