Alors voilà, je vous fais un petit briefing récapitulatif.
Au sortir du bois, nous avions passé plusieurs minutes à admirer la virtuosité des acrobaties que nous proposait une Mésange bleue, sous le soleil exactement.
Nous longeons une haie qui ne manque pas de charme.
Après ce subtil jeu de mots, il conviendrait, me semble-t-il, que vous vous esclaffassiez.
Un peu plus loin mon attention sera attirée par un cri rauque répété, qui ne ressemble à rien de vraiment connu. M'imaginant bientôt avoir affaire à quelque animal insolite, je réalise finalement que ces cris (sorte de chant) sont émis par .... une Corneille noire perchée au sommet d'un arbre. Géroudet décrit bien ces sons rauques et roulés. Etrange.
Nous longeons à présent le canal quand 4 oiseaux noirs de belle taille s'envolent d'un arbre qui nous surmonte : la présence ici du Grand cormoran (Phalacrocorax carbo) n'a bien sûr rien pour nous étonner.
Par chance, un des cormorans est resté dans l'arbre (plumage pas encore suffisamment séché ?) et se laisse observer avec quand même un soupçon d'inquiétude.
Visiblement, ce cormoran a la pêche, comme tous ses congénères d'ailleurs. Ne le répétez pas aux membres de l'amicale des joyeux pisciculteurs de Fauquez, mais ce sympathique phalacrocoracidé a besoin de ses 400 grammes de poisson par jour, petit déjeuner compris.
Si on ajoute une colonie de Hérons cendrés située à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau, on admettra que les gardons ont du souci à se faire.
Chemin faisant, il nous sera encore donné de réaliser quelques observations.
Comme l'Accenteur mouchet (Prunella modularis), l'oiseau furtif.
Enfin, pour terminer sur une note optimiste, voici la bitte de grande randonnée.
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