Si vous lisez mon blog, c'est que vous appartenez peu ou prou à la catégorie des naturalistes (que nous ne confondrons bien sûr pas avec les naturistes, quoiqu'il n'y ait nulle incompatibilité).
Au sein de la vaste confrérie des naturalistes, il est une sous-catégorie qui se distingue par son nombre et son enthousiasme : je veux bien sûr parler des ornithos.
C'est bien simple : dans notre beau pays (la Belgique, à l'attention des improbables hexagonaux qui se seraient égarés), il y a pratiquement plus d'ornithos au mètre carré que d'oiseaux. Peut-être exagéré-je, mais à peine....
Si, en apercevant un pigeon ramier, vous avez tendance à vous écrier : "non seulement t'as de beaux yeux, mais tu roucoules cool, Raoul", vous appartenez à la sous-sous catégorie des ornithophiles.
Par contre, si l'observation du même volatile vous inspire des commentaires du style "Columba palumbus subadulte en passage migratoire direction SSE - sous-variété sub-armoricaine", vous êtes plus que probablement un ornithologue.
En général, ce qui manque à l'ornithophile pour devenir un ornithologue, c'est un minimum de connaissance en taxonomie.
Au sein de la vaste confrérie des naturalistes, il est une sous-catégorie qui se distingue par son nombre et son enthousiasme : je veux bien sûr parler des ornithos.
C'est bien simple : dans notre beau pays (la Belgique, à l'attention des improbables hexagonaux qui se seraient égarés), il y a pratiquement plus d'ornithos au mètre carré que d'oiseaux. Peut-être exagéré-je, mais à peine....
Si, en apercevant un pigeon ramier, vous avez tendance à vous écrier : "non seulement t'as de beaux yeux, mais tu roucoules cool, Raoul", vous appartenez à la sous-sous catégorie des ornithophiles.
Par contre, si l'observation du même volatile vous inspire des commentaires du style "Columba palumbus subadulte en passage migratoire direction SSE - sous-variété sub-armoricaine", vous êtes plus que probablement un ornithologue.
En général, ce qui manque à l'ornithophile pour devenir un ornithologue, c'est un minimum de connaissance en taxonomie.
Qu'est-ce que c'est que cette chose étrange?
( C'est plus fort que moi, mais ce mot me fait penser au taxidermiste, ce professionnel qui empaille tout ce qu'on lui apporte après un séjour plus ou moins long au congélateur. Ah! ces petits métiers qui enorgueillissent nos campagnes... ).
Revenons à la taxonomie. C'est cette discipline qui permet au savant de nommer, de classifier les bestioles et autres êtres vivants en espèces, genres, ordres, familles, sous-espèces, variétés, etc, etc.....Bref en taxons, quoi, auxquels on attribue de jolis noms en latin d'arrière-cuisine, qu'on traduit ensuite en français approximatif.
Cela décourage nécessairement l'ornithophile le mieux intentionné.
C'est pourquoi, je vais ici me livrer à une tentative de simplification radicale de la taxonomie avienne dans l'unique but de rendre accessible cette discipline aride aux milliers de lecteurs qui ont fait de ce blog leur livre de chevet.
Revenons à la taxonomie. C'est cette discipline qui permet au savant de nommer, de classifier les bestioles et autres êtres vivants en espèces, genres, ordres, familles, sous-espèces, variétés, etc, etc.....Bref en taxons, quoi, auxquels on attribue de jolis noms en latin d'arrière-cuisine, qu'on traduit ensuite en français approximatif.
Cela décourage nécessairement l'ornithophile le mieux intentionné.
C'est pourquoi, je vais ici me livrer à une tentative de simplification radicale de la taxonomie avienne dans l'unique but de rendre accessible cette discipline aride aux milliers de lecteurs qui ont fait de ce blog leur livre de chevet.
Pour commencer, osons nous poser les bonnes questions : qu'est-ce qu'un OISEAU ? C'est assez simple, c'est un animal dont le corps est recouvert de plumes. Si vous lisez ce blog et que vous avez le corps recouvert de plumes, vous savez ce qui vous reste à faire.
Notre première mesure de simplification de la taxonomie avienne consistera donc à ne plus parler d'oiseaux mais d'emplumés - ce qui , vous l'avouerez, est beaucoup plus évocateur.
D'où le titre de cette chronique, qui inaugure une série de leçons dont l'ambition n'est autre que de mettre à la portée de tous une science qui était jusqu'ici l'apanage d'un nombre restreint d'ornithologues élitistes.
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